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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/195

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Le Chevalier.

Je serai bien aise de voir cet essai de la complaisance.

La Comtesse.

Ils vont se faire des complimens à-présent.

La Marquise.

Finissez-donc.

Le Baron.

Allons, Madame, allons ; comme vous ne pourriez pas lire, je vais chanter. Il chante

Tout n’est que mode, usages…

La Marquise.

Qu’est-ce que vous dites donc-là ? C’est une Vieille Chanson.

Le Baron.

Non, Madame, je vous jure que je viens de la faire.

La Marquise.

Je vous réponds, moi, que j’en ai une des rues, qui commence comme cela.

Le Baron.

Des rues ?

La Marquise.

Oui, ma Femme-de-Chambre la chantoit