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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/198

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La Marquise.

Oh, cela est bien fin ! Vous avez cru que nous ne saurions pas cette Chanson-là.

Le Baron.

Je vous jure en honneur…

La Comtesse.

Voyons encore un couplet.

Le Baron, chante.

On fait grande dépense,
On donne, on troque, on vend ;
L’air de magnificence
Ruine promptement,
C’est le bon ton,
Chacun se moque du qu’en dira-t-on.

La Comtesse.

Eh bien, nous avons aussi ce couplet-là.

Le Baron.

Mais je veux mourir…

La Marquise.

Bon, bon ! continuez, Madame.

La Comtesse, chante.

Rien n’est plus agréable
Que d’aimer les chevaux ;