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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/244

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Le Chevalier.

Eh bien, Madame, annoncez-lui vous-même cette résolution, il en sera effrayé, vos cœurs s’entendront, & son repentir lui méritera un pardon qu’il sera trop heureux d’obtenir.

La Comtesse.

Cela seroit inutile, je le connois, je le verrois envain : mais vous me direz ce qui cause un si étonnant procédé de sa part.

Le Chevalier.

Je l’entends qui revient, je vous laisse avec lui.

La Comtesse.

Non, je ne vous quitte pas, je veux que vous veniez chez moi, pour m’expliquer ce mystêre. Elle lui donne la main & ils sortent.