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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/253

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Le Marquis.

Je ne m’étonne plus si elle retardoit mon mariage de jour en jour.

Dupré.

Quelle idée vous allez vous mettre dans la tête.

Le Marquis.

Voilà les hommes ! il me vantoit le plaisir qu’il avoit eu de jouer avec elle, comme elle exprimoit bien le sentiment. Je n’en suis plus surpris.

Dupré.

Mais, Monsieur, écoutez-donc, je vous dis qu’il demandoit grace pour vous.

Le Marquis.

Je veux m’en venger plutôt que plus tard, oui, j’épouserai sa Niéce.

Dupré.

Quand vous aimez la Tante ?

Le Marquis.

Tu crois que je peux l’aimer encore ? Voici le Baron, je vais terminer sur le champ, laisse-nous.