Aller au contenu

Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/278

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Dupré.

Je viens de le voir entrer chez Mademoiselle de Saint-Evre.

Le Marquis.

Le Chevalier ?

Dupré.

Oui Monsieur.

Le Marquis.

C’est chez la Comtesse.

Dupré.

Eh, non, vous dis-je, c’est chez sa Niéce.

Le Marquis.

Cela ne peut pas être.

Dupré.

Mais je l’ai vu de mes deux yeux, ce qui s’appelle vu.

Le Marquis.

Ôte-toi d’ici, coquin.

Dupré.

Oui, Monsieur, je m’en irai, je ne demande pas mieux, j’aimerois autant ramer sur une galère, que de vous servir davantage ; oui ramer, je n’y puis plus tenir.