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Le Marquis.
Ne craignez rien, Mademoiselle, je suis bien éloigné de vouloir troubler votre bonheur, & je vous supplie de me pardonner toutes les alarmes que j’ai pu vous causer.
Mlle de Saint-Evre.
Rendez donc enfin justice à ma Tante ; c’est elle que vous avez offensée véritablement.
Le Marquis.
Je reconnois l’excès de mes torts, & elle ne doit jamais me les pardonner.
Le Baron.
Marquis, vous m’étonnez ! quoi, vous seriez véritablement changé ?
Le Marquis.
Je ne dois plus intéresser personne, je le sens, & je vais m’ensevelir dans le fond de ma Province.
Le Baron.
Arrêtez ; si vous commencez à devenir raisonnable, soyez-le tout-à-fait, & comptez que vous retrouvez en moi un véritable ami.