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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/287

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Le Chevalier.

Moi, je suis sûr qu’il n’a jamais cessé de vous aimer.

Mlle de Saint-Evre.

Ma Tante, n’écoutez que votre cœur, il vous sollicite en sa faveur, il doit vous déterminer.

La Comtesse, tendant la main au Marquis.

Marquis, j’oublie le passé, reprenez tous vos droits sur mon cœur.

Le Marquis.

Je vous jure que toute ma vie je ne serai occupé qu’à vous plaire & à mériter le pardon que vous voulez bien m’accorder.

Le Baron.

Fort bien. Allons signer notre contrat, & faire faire le vôtre.

Le Marquis.

Ah ça, Madame, à présent, convenez de bonne foi que si le Chevalier n’épousoit pas Mademoiselle, vous ne vous seriez pas déterminée en ma faveur.

La Comtesse.

Quoi, vous persistez encore, malgré ce que