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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/308

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M. Le Cocq.

Oui, vous ne l’avez pas achetée cher.

M. Pécorier.

Non vraiment. Et puis vous souvenez-vous que dans le commencement de mon mariage, je vous dis pça, pça, pça, pça, mon Compère, je ne peux pas avoir des enfans.

M. Le Cocq.

Je m’en souviens.

M. Pécorier.

Et qu’à cette occasion là vous me dites pça, pça, pça, pça, mon ami, allez vous-en voir pendant quelque tems votre Oncle à Damartin.

M. Le Cocq.

Vous vous en êtes bien trouvé ?

M. Pécorier.

Eh pardi oui, puisque pça, pça, pça, pça, enfin j’ai eu cette petite Agathe que vous aimez tant : aussi je dis toujours pça, pça, pça, pça, pça, enfin, voilà qu’est bien, tenez, sans le Compère le Cocq, elle ne seroit peut-être pas au monde.

M. Le Cocq.

Il faut la conserver.