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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/333

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Delrode.

Ah, que trop ! & il l’aime aussi.

M. Houblon.

Diantre !

Delrode.

Oui vraiment. D’abord qu’elle le voit, elle va au-devant de lui ; enfin il lui prend la main, il l’embrasse.

M. Houblon.

Cela est différent. Je te plains ; mais il ne faut pas t’en aller à Lille, & pardi aimes-en une autre.

Delrode.

Ah ! je n’aimerai jamais qu’elle, je le sens bien.

M. Houblon.

Ne t’afflige donc pas comme cela.

Delrode.

Il faut absolument que je parte.