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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/344

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La Commère Adam.

Oui vraiment ; & cela est si vrai, que s’il vous fuyoit, c’étoit par jalousie.

Agathe.

Lui, jaloux ! Ah, Madame Adam ! mais ne me trompez-vous point ? De qui pouvoit-il être jaloux ?

La Commère Adam.

De votre Parrain.

Agathe.

Il ne le connoissoit donc pas, il ne savoit donc pas qu’il étoit mon Parrain ? Mais, ma chère Madame Adam, s’il va partir, que deviendrai-je.

La Commère Adam.

Vous l’aimez donc beaucoup ?

Agathe

Je n’ose pas vous le dire.

Delrode, aux genoux d’Agathe.

Ah ! chère Agathe, je vous demande pardon, punissez-moi, vous le devez.