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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/101

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M. de Lépargnau.

En ce cas-là, il ne doit m’en rien coûter pour que cette lettre soit rendue.

Lemaigre.

Comme il vous plaira.

M. de Lépargnau.

Eh bien, puisque je fais une commission que tu devrois faire, il faut que tu me prêtes tes souliers pour aller moi-même porter ma lettre.

Lemaigre.

En vérité, Monsieur…

M. de Lépargnau.

Oh, pour cela, je le veux.

Lemaigre.

Parbleu, c’est être bien avare !

M. de Lépargnau.

Qu’est-ce que tu dis ?

Lemaigre.

Qu’il y a quelqu’un là.

M. de Lépargnau.

Vois qui c’est.