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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/120

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M. de Lépargnau.

Je ne vous comprends point.

Mde de Mont-Joyeux.

Consentez, vous dis-je ; voilà vos cinquante louis.

M. de Lépargnau.

Mais comment les avez-vous eus ?

Mde de Mont-Joyeux.

Voici vos deux fripons ; le Chevalier, & Poitevin.

M. de Lépargnau.

Ô ciel ! il est vrai. Comment ne les ai-je pas reconnus ? Il faut avouer que je suis une grande dupe !

Poitevin.

Point du tout, Monsieur ; vous avez gagné douze francs avec moi.

M. de Lépargnau.

Veux-tu te taire.

Poitevin.

Et vingt sous avec ce pauvre l’Enroué, qui est de mes amis, & qui m’a tout conté. Cela fait treize francs en une heure.

M. de Lépargnau.

Coquin !