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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/145

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Saint-Jean.

Ah ! si vous l’ouvrez, je ne pourrai plus douter de tout ce que vous m’avez dit.

M. Ducharpi.

Le voici, allons, venez. Il se retourne, & il voit M. Guérisseau qui se lève. Ah ? Ciel ! que vois-je ?

M. Guérisseau.

Un homme qui est ennuyé de t’entendre dire des sottises.

M. Ducharpi.

Ah ! Monsieur le Docteur, que je serois heureux de vous avoir rendu la vie !

M. Guérisseau.

Ce n’est pas que tu n’ayes fait tout ce qu’il faut pour me faire mourir d’impatience. Allons, sors d’ici tout-à-l’heure.

M. Ducharpi.

Mais, Monsieur le Docteur, je ne vous demande qu’un mot d’écrit, cela sera bientôt fait, si vous le voulez.

M. Guérisseau.

Je ne le veux pas.