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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/147

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M. Guérisseau.

Allons, je ne veux plus entendre parler de cela.

M. Ducharpi.

Mais, Monsieur le Docteur, vous vous débarrasseriez de moi, si j’ai le malheur de vous déplaire.

M. Guérisseau.

Je ne te reverrois plus ?

M. Ducharpi.

Pardi, vous le savez-bien. Cela arrive tous les jours.

M. Guérisseau.

Qu’est-ce qui arrive tous les jours ?

M. Ducharpi.

Que l’on oublie ceux à qui on doit les bienfaits.

M. Guérisseau.

Il est vrai.

M. Ducharpi.

Je ne suis pourtant pas un ingrat.

M. Guérisseau.

Ah, je te permets de l’être, & à cette condition je veux bien faire ton affaire. Il écrit.