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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/163

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Le Chevalier.

Que faut-il donc que j’espère ?

La Marquise.

Écoutez-moi. J’attends de vous un service essentiel.

Le Chevalier.

Ah ! Madame, ordonnez, ma vie est entièrement a vous, & je serois trop heureux de la perdre en vous servant, puisque vous ne voulez pas que je vive pour vous aimer.

La Marquise.

Quoi, mon amitié ne peut-elle vous dédommager…

Le Chevalier.

Que l’amitié est froide, en comparaison de l’amour ! & que ces deux sentimens sont différens !

La Marquise.

Puisque vous m’aimez autant, il doit vous être agréable de faire ce que je desire.

Le Chevalier.

Voyons.