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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/168

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Le Chevalier.

Ah ! Madame ! vous le voulez ?

La Marquise.

Vous savez le tems où votre Oncle vient dans son Cabinet, venez ici, vous m’y trouverez. Y viendrez-vous, Chevalier ?

Le Chevalier, soupirant.

Oui, Madame.

La Marquise, souriant.

Songez donc que c’est un rendez-vous que je vous donne, & pour vous y dire combien je vous aime. Adieu. Elle sort.

Le Chevalier.

La cruelle plaisante encore ! en me faisant éprouver le tourment le plus rigoureux, elle rit de ma douleur ?