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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/18

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Julie.

Expliquez-vous, Monsieur ?

M. de Ponbleu.

Je sais combien elle doit m’en vouloir de ne pas consentir à votre mariage avec le Chevalier ; mais il est très-sûr que sans mes engagemens avec Balaudier….

Julie.

Venons à ce qui vous regarde.

M. de Ponbleu.

Eh bien, Julie… mais tu vas te moquer de moi.

Julie.

Pourquoi ?

M. de Ponbleu.

C’est que cette Sœur du Chevalier m’a enchanté ; la grace de son maintien, un coup d’œil gracieux, engageant, qu’elle m’a lancé, me force de l’aimer, de l’adorer.

Julie.

Vous plaisantez. À part. Ah ! si cela pouvoit être ?

M. de Ponbleu.

Non, te dis-je, depuis que je l’ai vu, j’ai