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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/193

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Le Vicomte.

Et qui s’appelle ?

La Marquise.

Qui s’appelle… le… la… Monsieur le Chevalier, aidez-moi donc à dire.

Le Chevalier.

Je ne m’en souviens pas, Madame.

Le Vicomte.

Qu’a-t-il donc ? Il est tout ému. Cette Scène m’a bien l’air d’un impromptu dicté par l’Amour.

La Marquise, bas au Chevalier.

Remettez-vous donc.

Le Chevalier, à part & surpris.

Il ne me paroît point jaloux.

Le Vicomte.

On ne me trompe pas aisément ; dans ma jeunesse j’ai fait de très-bons tours & je m’y connois. Allons, avouez-moi.

La Marquise.

Quoi donc, Monsieur ?

Le Vicomte.

Je ne vois pas les raisons que vous auriez de vous taire.