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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/233

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Scène IV.

M. MARTIN, PIERRE SILVAIN, CLAUDE SILVAIN, HONORIN.
Claude Silvain.

Deux pâtés ! quand je ne me marierois que pour cela, j’en serois toujours bien-aise, parce que j’aime bien le pâté, moi.

M. Martin.

Vous aimez le pâté ?

Claude Silvain.

Oh ! comme tout.

Pierre Silvain.

Bon ! laissez-le dire ; c’est un drôle de corps qui ne finiroit jamais si on l’écoutoit. Dites-moi un peu, Monsieur Martin, avez-vous trouvé tout ce qu’il vous falloit pour notre noce ?

M. Martin.

Ah ! ne vous embarrassez pas, vous aurez de quoi manger. Allons buvons donc. Il leur verse à boire, & ils boivent.