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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/241

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Honorin.

Et que dans le moment que nous sommes arrivés il l’embrassoit.

M. Martin.

C’est vrai, je m’en souviens… Est-ce que… Expliquez-moi donc ?

Honorin.

Elle étoit fort rouge.

M. Martin.

Fort rouge ? Cela pourroit bien être.

Honorin.

Elle vous dit tout de suite, mon ami, Clément me prioit de vous parler pour lui. Il voudroit bien épouser Genevieve.

M. Martin.

Oui, elle m’a dit cela, & c’est pourquoi j’ai crû qu’elle le vouloit, est-ce que vous croyez le contraire ?

Honorin.

Pardi, j’en suis bien sûr. Elle sait que vous n’êtes jamais de son avis, & elle ne risquoit rien.