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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/243

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M. Martin, consterné.

Et vous croyez qu’il y venoit pour ma Femme ?

Honorin.

Dame. Écoutez-donc, on ne peut répondre de rien dans la vie.

M. Martin.

Non, sur-tout avec les Femmes.

Honorin.

Ne lui dites pas que je vous ai parlé de cela.

M. Martin.

Effectivement, je me rappelle à présent tout plein de choses. Je l’ai trouvé souvent à causer avec elle.

Honorin.

Tous les jours.

M. Martin.

Elle ne m’a parlé qu’une fois de lui donner ma Fille, rien que le jour en question.

Honorin.

Je le crois bien.