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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/265

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Compère, j’en ai profité, en lui faisant croire que vous étiez amoureuse de Clément.

Mde Martin.

Ah ! Monsieur Honorin, c’est bien mal à vous.

M. Martin.

Comment ! cela n’est pas vrai ?

Honorin.

Non, vraiment.

Genevieve.

Quoi, c’est ma Belle-mère qu’on disoit que tu aimois, Clément ?

Clément.

Elle-même.

Mde Martin.

Tu es bien-heureux, mon ami, que je ne sois pas Femme à me venger de ta crédulité.

M. Martin.

Allons, ne parlons plus de cela, je te promets d’être corrigé de la jalousie pour toute ma vie.

Mde Martin.

En ce cas, je n’en suis plus fâchée, puisque