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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/278

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Mlle de Leurville.

Vous aimez toujours ?

Le Chevalier.

Et j’aimerai toute ma vie.

Mlle de Leurville.

Mais c’est être aussi trop malheureux ; puisqu’il est impossible que vous épousiez celle que vous aimez.

Le Chevalier.

Impossible, si vous voulez, il pourroit arriver…

Mlle de Leurville.

Comment, auriez-vous quelqu’espérance ?

Le Chevalier.

Mais, je crois que-oui.

Mlle de Leurville sèchement.

Vous n’êtes donc pas si malheureux.

Le Chevalier.

Il semble que vous cessiez de me plaindre ?

Mlle de Leurville.

Je ne dis pas cela.

Le Chevalier.

Vous avez de l’impatience de voir Monsieur