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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/280

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Mlle de Leurville.

Comment ! qu’est-ce c’est que cette idée-là ?

Cécile.

Tenez, Mademoiselle, puisque le mot est lâché, je ne m’en dédis pas.

Mlle de Leurville.

Ah ! Cécile !

Cécile.

Vous soupirez ?

Mlle de Leurville.

Je crains bien de m’être trompée, quand je croyois avoir de l’amour pour Monsieur de Sourval.

Cécile.

Aurois-je deviné ?

Mlle de Leurville.

Tout ce que j’ai senti en voyant le Chevalier, est bien différent !

Cécile.

Eh bien, Mademoiselle, si réellement il vous aimoit…

Mlle de Leurville.

Lui, m’aimer ! Ah ! ne m’en parle plus !