Aller au contenu

Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/298

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. de Prévieux.

Mon Neveu, explique toi-même…

Le Chevalier.

Mademoiselle, me pardonnerez-vous ? Je croyois Monsieur de Sourval aimé de vous, j’étois jaloux de son bonheur ; pour vous engager à vous en détacher, j’ai employé la ruse, mon Oncle a bien voulu me seconder, la maladie dont on vous a dit qu’on le soupçonnoit n’est pas vraie.

Mlle de Leurville.

Mais il est tombé…

Le Chevalier.

Une corde tendue par le Roux & Clément a causé sa chûte.

Cécile.

J’en suis ravie ! Mademoiselle, Monsieur le Chevalier vous aime !

Mlle de Leurville.

Tu te trompes, Cécile.

Le Chevalier.

Non, Mademoiselle, elle ne se trompe pas ; je vous ai déjà dit que j’aimerois toute