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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/307

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La Pierre.

On ne le lui dira pas ; nous chercherons seulement les moyens de la voir, quand ce ne seroit encore que par la fenêtre.

Dame Dumont.

Non, il ne faut pas qu’il la voie qu’au Couvent.

La Pierre.

Et par quelle raison ?

Dame Dumont.

C’est que c’est un secret, ce que je m’en vais vous dire.

La Pierre.

Eh bien, parlez ?

Dame Dumont.

Si Monsieur Rondeau savoit cela, il ne me le pardonneroit jamais, & sa Fille seroit malheureuse toute sa vie.

La Pierre.

Cela est donc bien sérieux ?

Dame Dumont.

Oh ! mon Dieu, oui ; mais il faut que votre Maître le sache ; parce qu’il pourroit s’y tromper s’il la rencontroit quelque part.