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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/312

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M. Bourval Fils.

Non, mon Père.

M. Bourval.

Je vais vous le dire. Je vous ai acheté une Charge de Maître des Comptes, ce n’est pas pour rien.

M. Bourval Fils.

C’est pour avoir un état.

M. Bourval.

Oui, & pour pouvoir vous marier.

M. Bourval Fils.

Mais, mon Père…

M. Bourval.

Il n’y a point de mais à cela ; Monsieur Rondeau donne cent mille francs à sa Fille, & c’est une affaire que je ne veux pas manquer ; d’ailleurs elle en aura encore davantage après la mort de son Père.

M. Bourval Fils, avec joie.

Quoi ! c’est Mademoiselle Rondeau que vous voulez me faire épouser ?

M. Bourval.

Oui, la connois-tu ?