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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/326

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M. Rondeau.

Point du tout. J’ai demandé à Bourval, s’il savoit comment je voulois que fût fait mon Gendre, il m’a dit que oui, & que je serois content de son fils.

Dame Dumont.

Il a bien raison.

M. Rondeau.

Mais point du tout, s’il est comme vous le dites.

Dame Dumont.

Je dis qu’il est fort bien.

M. Rondeau.

Et moi, je dis qu’il est fort mal ; qu’il ne me convient point, & que ma Fille ne l’épousera pas.

Dame Dumont.

Mais, Monsieur, je vous aurai donc crû raisonnable…

M. Rondeau.

Non, je n’aurai point dans ma famille de ces vilaines gens, qui parce qu’ils sont droits & plus grands que nous, nous méprisent & nous rient au nez. Non, non, cela ne sera pas. Faites-moi venir ma Fille. Dame Dumont sort.