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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/334

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Dame Dumont.

Vous ne pouvez pas lui parler.

M. Bourval Fils.

Pardonnez-moi, il faut bien que je lui dise que si j’ai refusé tantôt de l’épouser, c’est que je ne croyois pas que ce fût elle qu’on me proposoit ; mais La Pierre m’a instruit, & si je trouvois mon Père, je lui demanderois pardon de lui avoir résisté : & notre mariage…

Dame Dumont.

Ne se feroit pas plus facilement pour cela. Malgré votre résistance est-ce qu’il n’étoit pas arrangé ? On devoit signer le Contrat ce soir, mais tout est rompu.

M. Bourval Fils.

Et c’est moi qui en suis cause !

Dame Dumont.

C’est vous, sans être vous ; c’est moi, & ce n’est pas moi ; parce que c’est vous.

La Pierre.

Cela est fort clair.

Dame Dumont.

Oui. Monsieur Rondeau avoit consenti à tout, vous croyant bossu ; quand je lui ai dit que vous ne l’étiez pas, il est devenu furieux