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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/347

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M. Rondeau.

Monsieur l’Abbé, je suis au désespoir que vous ayez attendu comme cela dans la Cour.

M. Bourval, Fils.

Oh ! je ne m’ennuyois pas ; parce que je m’amusois avec Monsieur votre Chien, qui est bien bon & bien honnête, assûrément.

M. Rondeau.

Dame Dumont, donnez-donc un siège à Monsieur l’Abbé.

M. Bourval, Fils.

Oh ! Monsieur, je resterai bien debout.

M. Rondeau.

Non pas, s’il vous plaît, je ne vous parlerai que quand vous serez assis.

M. Bourval, Fils.

Allons, je suis fait pour vous obéir. Ils s’asseyent.

M. Rondeau.

Vous me voyez très en colère contre Monsieur votre Père.

M. Bourval, Fils.

Ah ! Monsieur, s’il a tort, ce n’est sûrement pas sa faute.