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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/351

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M. Rondeau.

Voilà une belle chose que vous faites-là ! Sacrifier un malheureux, parce qu’il n’est pas fait comme vous !

M. Bourval.

Comment ?

M. Rondeau.

Oui, c’est parce que celui qui devoit épouser ma Fille vous ressemble, que je préfère son Frère qui me ressemble à moi, qui est un bien honnête Garçon.

M. Bourval.

Mais je crois que la tête vous a tourné.

M. Rondeau.

Oh ! je savois bien que vous ne conviendriez pas de ce Fils-là ; mais je l’ai vû, je lui ai parlé.

M. Bourval.

À mon Fils l’Abbé ?

M. Rondeau.

Oui ; à votre Fils, l’Abbé.

M. Bourval.

Vous êtes plus avancé que moi ; car je ne le connois pas.