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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/379

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Voulez-vous bien vous asseoir auprès de ma Sœur.

M. d’Amabert.

Je suis depuis cinq semaines arrivé, & je suis point accoutumé encore.

M. de Prétendsiere.

Vous avez vu nos Spectacles sûrement, Milord ?

M. d’Amabert.

Oui, je marche sur l’Opéra tout le jour.

Mde de Roiseville.

Vous aimez donc beaucoup la musique ?

M. d’Amabert.

Je suis pour cela point du tout ; mais l’étonnement il me fait plaisir.

M. de Prétendsiere.

De quoi êtes-vous donc si étonné  ?

M. d’Amabert.

Je dis à ce moment. C’est que tous le Demoiselles qui sont à l’Opéra, on dit qu’ils sont à tous le Messieurs qui regardent le Spectacle, & l’on dit que je dois avoir aussi moi une.