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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/43

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M. Balaudier.

En un bal ? Eh, mais je vous en donnerai un aussi. Quand le voulez-vous ?

M. de Ponbleu.

Ah ! c’est-là le difficile : si vous n’en aviez pas donné un cette nuit…

M. Balaudier.

Eh bien ?

M. de Ponbleu.

Je vous l’aurois demandé pour ce soir.

M. Balaudier.

Cela n’est point difficile du tout. Mes danseuses passent huit nuits de suite & dorment de même ; vous en aurez un, & vous me faites le plus grand plaisir de me charger de cela. Où le voulez-vous, ici ?

M. de Ponbleu.

Sans doute.

M. Balaudier.

Allons, je m’en retourne chez moi, écrire un petit billet à tous mes jeunes gens, ils auront bientôt des Dames, & dès que le concert sera fini, je vous les amènerai.