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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/66

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M. de Ponbleu.

Je crois qu’il ne me le pardonnera point ; mais pour mériter de plaire à Mademoiselle, que ne ferois-je pas ? Oui, j’accorde de bon cœur ma Niéce au Chevalier ; mais faudra-t-il que j’attende son retour, pour voir confirmer le bien que je desire ?

Lahaye.

Si vous ne voulez pas l’attendre, j’imagine un expédient, il n’y a qu’à faire un contrat que vous signerez.

M. de Ponbleu.

Très-volontiers, pourvu que Mademoiselle & vous, vous m’accordiez ce que je demande.

Lahaye.

Mon Notaire est ici, il dressera les articles, il n’y a qu’à le faire entrer, & cela sera fini tout de suite.

M. de Ponbleu.

Je le veux bien.

Lahaye, à la porte.

Monsieur le Notaire, entrez, entrez ici, je vous prie.