Aller au contenu

Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/79

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. de Lépargnau.

Ces sortes de plaisanteries me déplaisent beaucoup, je vous en avertis, & cela ne contribue pas peu au parti que je veux prendre.

Mde de Mont-Joyeux.

Si c’est au sujet de votre Fille…

M. de Lépargnau.

Je ne veux que vous parler de vous.

Mde de Mont-Joyeux.

Eh bien, voyons, qu’avez-vous à me dire ?

M. de Lépargnau.

Que vous gâtez ma Fille par les airs que vous avez, & que vous me feriez plaisir de retourner chez vous, attendre le retour de votre Mari de la campagne.

Mde de Mont-Joyeux.

Vous n’avez pas affaire de l’appartement de ma Sœur.

M. de Lépargnau.

Cela peut être ; mais vos Gens n’ont point de soin des meubles, & cela me déplaît.

Mde de Mont-Joyeux.

Il est vrai qu’ils sont riches & que vous êtes magnifiquement logé !