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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome IV.djvu/158

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Le Sénéchal.

Il faut auparavant vous avertir des soins que j’ai pris pour que le vainqueur puisse se sauver. J’ai laissé la Porte du Jardin ouverte ; il y a une Chaise à la Poste, toute prête, pour celui de nous deux qui la demandera. Vous serez le maître d’en profiter.

Ils s’éloignent.

Allons, Monsieur, tirez. Ils tirent tous les deux ; le Sénéchal tombe, s’agite & ne remue plus.

Le Chevalier, avec effroi.

Il est mort ! profitons des moyens qu’il m’a assuré que j’aurois de me sauver. Lorsqu’il est parti, le Sénéchal se relève.


Scène XIV.

Mde DE SAINT-MARTIAL, Mlle AMÉLIE, LE SÉNÉCHAL.
Mlle Amélie, accourant.

N’Êtes-vous point blessé ?

Le Sénéchal.

Non ; mais le Chevalier, à qui j’ai proposé le combat, croit m’avoir tué ; & actuelle-