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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome IV.djvu/164

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Le Procureur du Roi.

Je ne doute pas que le Chevalier ne lui convienne parfaitement ; cependant si en augmentant la fortune de mon Neveu, je pouvois vous déterminer en sa faveur, il en est encore tems, réfléchissez-y.

Le Sénéchal.

Ah ! mon Oncle !…

Le Procureur du Roi.

Écoutons.

M. de Saint-Martial.

Monsieur, j’ai donné ma parole ; & entre Militaires, c’est une chose où il n’y a pas à revenir.

Le Procureur du Roi.

Dites entre gens d’honneur. Cependant vous me l’aviez donnée aussi.

M. de Saint-Martial.

Cela est bien différent.

Le Procureur du Roi.

Je ne vois pas pourquoi.

M. de Saint-Martial.

Je n’ai rien à vous dire de flatteur là-dessus ; le Chevalier va venir, & il n’est pas possible de