Aller au contenu

Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome IV.djvu/221

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le Vicomte.

Fort bien : n’est-ce pas une joueuse ?

Du Bois.

Justement.

Le Vicomte.

Je la connois ; elle est la Tante de Mademoiselle de Rouvieux ? Je ne me serois jamais douté de cela.

Du Bois.

Vous ne connoissez donc gueres cette maison-ci ?

Le Vicomte.

Je ne connois que Mademoiselle de Rouvieux, qui étoit au Couvent avec ma Sœur.

Du Bois.

Je parie que vous en êtes amoureux, & que voilà ce qui vous amène ?

Le Vicomte.

C’est le hasard qui me procure cette bonne fortune. Monsieur de Rouvieux m’a prié, lorsque je m’y attendois le moins, de venir à sa campagne, & aujourd’hui même.

Du Bois.

C’est qu’il a su comme vous jouiez la Co-