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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome IV.djvu/252

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La Comtesse.

Je m’étonne qu’avec les ressources que vous avez, vous vous occupiez autant de Comédie ; tout cela vous donne bien de l’embarras.

M. de Rouvieux.

Il est vrai ; mais ce n’est pas le tout de s’amuser, il faut encore amuser les autres.

La Comtesse.

Voilà qui est pensé, Chevalier !

Le Chevalier.

Admirablement !

M. de Rouvieux.

Et puis quand on a du bien, il faut en jouir, sans cela ce ne seroit pas la peine d’être riche.

Le Chevalier.

Oh ! vous avez raison, il faut être généreux.

La Comtesse.

Je suis bien-aise que vous pensiez comme cela, Monsieur de Rouvieux. Cela doit être bien cher de jouer la Comédie chez soi, autant que vous le faites.