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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome IV.djvu/334

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André.

Ma chère Cécile, confie à Pierre Honorin, quelle a été la cause de notre établissement ici. J’espère en ses conseils. Moi, je vais trouver le Marquis de Clarençai, lui demander sa protection ; & une retraite dans son Château, si l’on vouloit employer la force pour nous désunir. Il veut s’en aller.

Cécile, alarmée.

André, si l’on prenoit cet instant pour nous séparer ?

André.

Non, ne crains rien encore ; on m’a affiné que nous avions du tems.

Cécile.

Qu’il passera rapidement !

André, à Cécile, la tirant à part.

Écoute-moi ; hors nos noms, ne cache rien à Pierre Honorin ; ce vieillard a de l’expérience, il nous aime, il pourra nous être utile.

Cécile.

Va, je t’obéirai exactement. André fait quel-