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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome IV.djvu/386

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M. Griffart.

Et les propos qu’ils tiennent…

M. Suivant.

Sont affreux.

M. Griffart.

Examinez-les bien encore aujourd’hui, il ne faut pas se tromper ; & selon ce qu’ils diront, vous viendrez me trouver chez Monsieur le Commissaire, où je vous attendrai.

M. l’Écoutant.

Cela est bon, Monsieur.

M. Griffart.

Vous ne savez pas quelle espèce de gens ce sont ?

M. Suivant.

Non ; tout ce que je sai, c’est que je crois qu’ils ne sont pas riches.

M. Griffart.

À quoi jugez-vous cela ?

M. Suivant.

C’est qu’ils vont toujours à pied.

M. Griffart.

Cela est juste. Ah ça, je vais vous attendre où je vous ai dit.