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Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/155

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c’était le motif de notre voyage. Il sort : bientôt Brabant entre, il se met à mes pieds, c’en est donc fait, me dit-il, ma chère Caroline, j’ai tout entendu. De Varennes va t’enlever à mon amour. Il laisse cette maison à madame Durancy, il t’emmène dans son château de Mont-Brison, madame Durancy veut me garder, elle songe à me donner le titre de son époux. — Je le vois, mon cher Brabant, lui dis-je, nous sommes tous deux les victimes de la fortune ; mais, si tu m’aimes, nous pouvons rester unis. Refuse madame Durancy et demande à De Varennes de passer à mon service. — Ah ! divine Caroline, reprit-il, crois-tu d’abord que madame Durancy ne se vengerait pas en découvrant notre intrigue, et ensuite pourrai-je sans mourir mille fois te voir dans les bras