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Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/255

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Leur courageuse main
Porte d’estoc et de taille,
Et ne fait rien qui vaille :
Nos héros transportés de rage et d’amour,
S’entrelacent tous deux, s’évitent tour-à-tour.
Tel est un V… novice encore
Dans l’art de foutre un C…,
Qui s’aprête à cueillir la fleur qui vient d’éclore,
Portant encore un doux coton ;
Il voudrait traverser la borne qui s’oppose
Au plaisir d’enlever cette rose.
Il recule… avance… et… la rage des efforts
Expire sur les bords.
Ainsi nos deux rivaux que la fureur enflamme,
S’efforcent mais en vain de se transpercer l’ame.
Leur mutuel espoir, leurs mutuels efforts,
Trompés et renaissans sans cesse
Vont expirer ; mais enfin la tendresse,