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Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/31

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ressemblance ? — Mais, en vérité, c’est elle ! c’est toi ! n’as tu pas une petite tache près du bijou ?… Mais oui, eh bien !… — Ah ! grand dieu, voyons… laisse… laisse donc voir… Eh ! oui, foutre, plus de doute… Quoi ! c’est toi… Caroline ! c’est toi que je vis à Arcis, près de Nancy ! c’est toi que j’enlevai du sein des eaux, que je transplantai toute nue sur une mousse épaisse et fleurie, et à qui je ravis, moitié de gré, moitié de force, le plus beau présent des dieux, ton charmant pucelage. — Quoi ! tu es St.-Far ? oh ! petit monstre ! pardonne-moi de ne t’avoir pas reconnu. Quoique je ne t’aie jamais vu que deux fois ; la première où je te rencontrai si singulièrement ; la seconde où te me le fis si bien ; je n’aurais pas dû t’oublier, car une femme