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Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/38

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manque. Vois, tout habillement est disparu. — En effet, c’est bien, voilà jusqu’aux traits du dieu ! mais, non, celui de Mars, je le parie, ne remplit pas mieux la main de la déesse, que le tien ne remplit la mienne… Le voilà bien fier et menaçant, ce trait vainqueur, qui me fit au bord de l’onde une si profonde blessure… blessure charmante… mal divin… — Allons donc, lève cette chemise ; le combat commence… je serai digne d’un tel rival… — Dieu, comme tu pousses… C’est une fureur… Ah ! St.-Far, ménage ta Caroline !… quelle ivresse !… quelle douleur !… quelle volupté !… — Serre-moi, Caroline, presse, agite-toi… Ah ! quel plaisir !… je te dévore… ta langue dans ma bouche… darde avec vitesse… j’expire de volupté !… — Je meurs dans des torrens