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Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/40

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encore un pucelage. — Ah ! ah ! ah ! — Eh ! de quoi ris-tu ? — C’est que je me rappelle que tu me disais, il y a un instant, avoir eu mon pucelage, lors de notre première aventure, et qu’il n’en était rien. — Il est bien singulier que les hommes croyent savoir quelque chose là-dessus ; mais le plus fin y est toujours pris ; tu l’as été, mon ami. Comme tu le sauras quand je te raconterai mon histoire… Mais, Minette est bien long-temps… Ah ! la voilà… Tiens, St.-Far, passe dans ce cabinet, éclaire Minette… Que je suis heureuse de ma rencontre du jour !… Eh bien ! Minette, que dis-tu de mon amant ?… Il est adorable, n’est-ce pas ? Allons, donnes-moi mon négligé avec lequel tu dis que je suis à croquer… bien… St.-Far, soupe et couche ici ; mais en attendant le sou-