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Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/48

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que je vis cette tache rose qui vient de te faire reconnaître ; et ma passion l’emportant enfin sur toute considération, je te violai du mieux possible. Tu jetas un cri à mon premier triomphe, et j’eus beaucoup de peine à l’obtenir ; ce qui me fit penser que je conquérais un pucelage. Tu ne semblais pas revenir de ton évanouissement, lorsqu’au second assaut tu ouvris languissamment les yeux, et tu me dis en soupirant,… monstre… qui es-tu ?… quelle est… ton… audace ? Ne vois, te dis-je alors, qu’un amant qui t’adore ! C’est moi, c’est St.-Far, qui t’a sauvé de la violence d’un ravisseur que tu détestes. Il me sembla voir un instant le sourire errer sur tes lèvres, tu ne m’as donc sauvé l’honneur, repris-tu doucement, que pour mieux assouvir ta fureur ! tu pro-