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Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/69

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Je murmure : bientôt elle est sur mes pas, armée d’une verge légère ; elle me regarde avec une colère feinte, que je crois réelle. Elle me jette sur mon lit, me lève les jupons, me fait une longue remontrance, à laquelle le trouble où je suis m’empêche de rien comprendre ; elle m’appliqua maladroitement sur les fesses quelques coups, que je veux éviter en me retournant et en lui présentant le ventre, que je couvre de mes deux mains. Elle semble y jeter un regard curieux en feignant de vouloir me retourner pour me frapper encore, lorsqu’un jeune homme entre tout-à-coup et voit ma situation et ma honte.

Furieuse de l’affront que j’éprouve à la vue du premier homme qui se présente à moi depuis six mois, je fis, pour me débarrasser des mains de madame Du-

  TOME I.
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