Aller au contenu

Page:Castor - Le pays, le parti et le grand homme, 1882.djvu/97

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 100 —

française et la province de Québec privées d’un représentant sur los bancs du trésor an sénat.

6° La région de Montréal privée de sa part dans la distribution du patronage et des hauts emplois.

7° La province de Québec virtuellement privée, durant plus d’une année, des services effectifs de l’un de ses trois ministres français.

8° M Baby élagué sans cause du ministère fédéral.

9° Division entre les conservateurs de Joliette : conséquence de la retraite de M. Baby de la politique.

10° Le comté de Terrebonne, privé des services effectifs de son député.

11° La province de Québec privée de l’un de ses soixante-cinq représentants.

12° M. Mathieu exclu du gouvernement et éloigné de la politique.

13° M. Beaubizn exclu du gouvernement.

14° le parti conservateur de la région de Québec désorganisé.

15° Ce même parti profondément divisé.

16° Entrée du libéral Flynn dans le gouvernement, au lieu d’un conservateur.

17° Entrée du libéral Paquet dans le gouvernement au lieu d’un conservateur.

18° Le double transfuge Chauveau récompensé : fait juge de police.

19" Vacance de son siège et, nouvelle élection dans Rimouski.

20° Reconstitution peu judicieuse de la cour d’appel par la nomination de M. Baby, tout en privant, le gouvernement fédéral des services de ce dernier.

21° Tarte forcé d’abandonner la représentation de Bonaventure.

22° Montréal privé, durant deux ans, de son septième juge.

23° Résignation de M. Villemure au Conseil.

24° Entrée de M. Lacoste au Conseil d’une manière étrange et sous des circonstance» suspectes.

25° La sinécure de 2e greffier de la paix rétablie pour créer une rente sur l’Etat, à l’ami Dansereau.

26° Un homme du caractère de Senécal, nommé administrateur du chemin du Nord.

27° Robertson sort du gouvernement.

29° Octroi au crédit foncier franco-canadien d’un monopole de cinquante ans.

30° M. Chapleau, dont l’influence a imposé ce monopole, reçoit pour une sinécure du crédit foncier un salaire annuel de deux mille piastres.

31° Senécal paie de ses deniers la différence dans le taux d’intérêt d’un emprunt public.

32° Senécal crée à M. Chapleau un salaire annuel de $2,000,00 pour le garder à la tête du gouvernement de Québec.