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Page:Catéchisme libertin, 1880.djvu/40

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CATÉCHISME


échappe à l’instant où elle croit en arroser sa matrice.

Demande.

Une putain qui a la chaude-pisse ou la vérole doit-elle et peut-elle sans remords baiser avec un homme sain ?

Réponse.

Non : et telle luxurieuse que soit une fille, telle passionnée qu’elle puisse être, elle doit toujours se faire un crime de communiquer sa corruption à un homme ; elle doit préférer plutôt perdre sa pratique que de l’empoisonner, et souvent un aveu naïf de sa part lui gagne l’estime du fouteur, qui se contente alors du plaisir idéal et du service de la main qui supplée à celui du con malade. La fille n’en reçoit pas moins son tribut ordinaire.

Demande.

La fille qui a ses ordinaires peut-elle aussi se laisser baiser ?

Réponse.

Non ; car il faut dans la fouterie observer certaine bienséance de propreté et d’usage : est-il rien en effet qui répugne